Pour quitter le pays Toraja il faut retraverser les montagnes qui l'entourent.
Après 6 h de route où la vitesse de pointe n'a pas dépassé les 60 km/h on fait halte à Sangkang pour la nuit. L'hôtel a une piscine ! Petits et grands on l'apprécie bien après un tel trajet...
Mais on ne traine pas car on a décidé de profiter aussi de cet arrêt pour aller faire un tour sur le lac Tempe. Samuel a contacté un pêcheur/guide local, Adi, qui nous amène sur son bateau. La balade sur le lac, véritable réserve ornithologique, nous fait oublier les heures de route. Aigrettes, ibis, martin pêcheurs s'envolent à notre passage. On s'arrête pour un thé dans une des maisons flottantes de pêcheur. On y croise un couple qui va y passer la nuit. Le confort est plus que sommaire mais la vue sur le lac au couchant est magnifique. Merci encore Samuel pour ce beau moment !
La route du lendemain est plus monotone. Elle est plutôt bonne et on avale les kms. On a l'impression qu'on va arriver rapidement mais c'est sans compter sur notre chauffeur, très prudent, qui aime bien les pauses cigarettes et nous offre un thé ... chez son oncle. On aimerait bien rouler mais on comprend qu'il veuille passer voir un parent qui habite à plus de 10 h de route de chez lui ... Alors on trinque avec plaisir avec un ancien policier à la retraite, père de 12 enfants ("a strong man") avant de reprendre la route.
Mais on ne traine pas car on a décidé de profiter aussi de cet arrêt pour aller faire un tour sur le lac Tempe. Samuel a contacté un pêcheur/guide local, Adi, qui nous amène sur son bateau. La balade sur le lac, véritable réserve ornithologique, nous fait oublier les heures de route. Aigrettes, ibis, martin pêcheurs s'envolent à notre passage. On s'arrête pour un thé dans une des maisons flottantes de pêcheur. On y croise un couple qui va y passer la nuit. Le confort est plus que sommaire mais la vue sur le lac au couchant est magnifique. Merci encore Samuel pour ce beau moment !
La route du lendemain est plus monotone. Elle est plutôt bonne et on avale les kms. On a l'impression qu'on va arriver rapidement mais c'est sans compter sur notre chauffeur, très prudent, qui aime bien les pauses cigarettes et nous offre un thé ... chez son oncle. On aimerait bien rouler mais on comprend qu'il veuille passer voir un parent qui habite à plus de 10 h de route de chez lui ... Alors on trinque avec plaisir avec un ancien policier à la retraite, père de 12 enfants ("a strong man") avant de reprendre la route.
On finit par arriver à Bira, qui ressemble plus à une ville fantôme qu'à la station balnéaire grouillante à laquelle on s'attendait ... Notre hôtel est perdu tout au bout d'une piste à côté d'une grande plage de sable blanc déserte (mais qui elle aussi mériterait un petit nettoyage ...)
On a encore une fois l'impression d'être au bout du monde !
Surtout qu'une fois encore nous sommes seuls dans l'hôtel !
À table le soir nous nous installons à côté d'un homme qui s'avère être le proprio de l'hôtel et du centre de plongée : Elvis, un allemand de 60 ans installé là depuis 15 ans. On a du mal à le croire quand il nous dit que le week end ce sont plus de 40 banana boats qui se croisent sur l'eau ... Ici aussi le tourisme de masse arrive à grand pas et Elvis nous avoue qu'il a du mal à faire face aux Chinois qui achètent les terrains aux alentours. Du coup il commence à lorgner du côté de la Papouasie... Il semblerait, comme nous l'avait déjà dit Marco de Coral Eye, que les Raja Ampat soient la prochaine destination de rêve dans les années qui viennent ...
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