mardi 12 juillet 2016

Kawah Ijen

10 juillet

Départ 1h du matin pour le Kawah Ijen.

Tout comme au Bromo c'est assez étonnant de voir comment ça peut grouiller de touristes au beau milieu de la nuit !

On décide de prendre un guide local pour nous conduire au volcan bien que le sentier soit largement balisé et qu'il suffise de suivre le flot de touristes. Les frontales qu'on a apportées sont malgré tout les bienvenues pour se repérer sur le chemin qui monte raide.

Arrivés à une centaine de mètres du bord du cratère les vapeurs de soufre commencent à se faire sentir. Notre guide s'occupe de nous trouver des masques à gaz pour continuer l'ascension.





Une fois en haut on entreprend la descente dans le cratère pour aller voir le fameux "blue fire". Il s'agit de gaz qui s'échappe du volcan et s'enflamme spontanément. Le phénomène, qui ne s'observe que de nuit, est assez spectaculaire ...




La descente dans le cratère est plus escarpée que la montée et Jérémie ne lâche pas la main que le guide lui a gentiment prise.

Au fond du cratère l'air est fortement chargé en soufre et on se demande comment notre guide sans masque arrive encore à respirer. Les yeux commencent à piquer, on ne s'éternise pas ...
On remonte, toujours de nuit, au milieu du ballet incessant de touristes. Arrivés en haut le guide nous fait longer le cratère pour nous amener à un point de vue d'où l'on pourra voir le lever du soleil sur la mer que l'on devine au loin. C'est déjà le troisième du séjour mais c'est toujours aussi beau !

 

Au retour on tente d'apercevoir le lac du fond du cratère qui est paraît il d'une couleur exceptionnelle mais malheureusement aujourd'hui les fumées et le vent sont contre nous et nous n'auront pas cette chance  ... Dommage ...



De retour au parking on prend un thé à l'une des nombreuses gargotes du coin avant de reprendre la direction de la mer. On a décidé de la jouer à l'indonésienne et de déjeuner sur la plage de quelques brochettes de Sate achetées à un vendeur ambulant.


Après ces quelques jours passés avec notre chauffeur et ces quelques heures sur la plage en compagnie de familles indonésiennes on comprend mieux la présence de déchets un peu partout. Les indonésiens n'ont semble t il pour bcp aucune notion de protection de l'environnement... Les paquets de cigarettes vides du chauffeur finissent invariablement par la fenêtre du minibus et les déchets du pique nique à la plage (emballages ou autre) à même le sable... D'un autre côté toutes les bennes à ordures que nous avons vu depuis que nous sommes arrivés dégueulaient littéralement sur la route, comme si aucun ramassage des poubelles n'était organisé ... C'est pas vraiment motivant pour la population ...

Ce soir on a réservé un hôtel sur la route de Surabaya, où nous devons être demain soir. Le chauffeur ne le connaît pas et, bien que nous ayons l'adresse, il lui faudra plusieurs coups de fil à la réception et 4 ou 5 arrêts pour demander son chemin avant d'y arriver !

On est content d'y trouver des chambres confortables et une douche chaude après cette longue journée.

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