Bira - Makassar - Bali

30 et 31 juillet

6 h de route (notre dernier trajet au Sulawesi) nous amènent de Bira à l'aéroport de Makassar. On a choisi l'option nuit à l'aéroport pour éviter le stress de la grande ville vu l'horaire de notre avion. On a sans doute bien fait car le peu qu'on voit de la ville paraissait bien embouteillé et le 31 juillet a en outre lieu le marathon de Makassar, ce qui ne doit pas arranger les choses ...
On finit donc à l'Ibis Budget une valeur sûre pour nous, petits français... Bien qu'on se soit enregistré la veille du vol et qu'on soit dans la queue pour enregistrer nos bagages plus d'une heure et demi à l'avance on se demande si on va réussir à avoir notre avion car une demi heure avant le décollage on n'a toujours pas atteint le comptoir... L'organisation des enregistrements est un peu particulière : avec un seul comptoir par vol, qui déleste en plus les comptoirs voisins pour éviter les retards de vols, c'est un peu le bordel ! Mais finalement on ne décolle qu'avec un petit quart d'heure de retard ! Et comme en attendant notre bus sur le tarmac on a vu passer nos bagages on est confiant !

Arrives à Bali on a l'impression de changer de monde ! Tout est propre, et ça sent l'encens dès les couloirs de l'aéroport !
On prend un taxi et après un petite heure de route on arrive "chez nous" pour 3 jours : une petite villa avec piscine à 5 min de la plage au nord de la ville (merci Airbnb).
Heureusement que cette fois on avait chargé le plan avant d'arriver vu les petites rues qu'on doit prendre pour finir d'arriver !
Il est un peu tôt et le ménage de la maison n'est pas terminé. On en profite pour aller manger dans un restau du quartier. Et là sacré choc ... On a décidément vraiment changé de monde : finies les femmes voilées ici c'est le paradis des surfeurs décolorés qui se promènent torse nu pour montrer leurs biscotos et des filles en bikini au crochet !
De retour chez nous les enfants profitent de la piscine pendant qu'on défait les sacs et on part pour la plage.

Les vagues sont bien là (c'est pas pour rien qu'il y a des surfeurs partout dans les rues) et la baignade des enfants se fait sous surveillance renforcée ! Ici pas de famille indonésienne qui partage leur pique nique mais des touristes étalés sur leurs lits de plage qui sirotent bière ou noix de coco devant le coucher du soleil ... Ça dépayse !